Je tiens à souligner le fait que la délégation française a voulu montrer, depuis notamment que M. Jean-Claude Mignon en assure la présidence, que la France était très impliquée au sein du Conseil de l'Europe. Nous arrivons à pouvoir peser sur les ordres du jour et sur l'agenda des travaux. Au cours des derniers mois, nous avons eu l'occasion de travailler sur des sujets de fonds extrêmement importants.
Je suis en train de préparer un rapport sur l'universalité des droits de l'homme et il me semble important, dans le monde dans lequel nous vivons, de faire très attention à une relativisation des droits de l'homme pour des raisons régionales ou religieuses. Il faut une réflexion de fonds sur le sujet.
Je veux également citer le thème du dialogue interreligieux sur lequel nous avons débattu une journée complète lors de notre dernière session. Nous avons pu, à cette occasion, avoir un véritable débat sur les questions de laïcité. Cette journée avait été introduite par les interventions de cinq responsables religieux, un catholique, un protestant, un orthodoxe, un juif et un musulman devant 300 parlementaires du Conseil de l'Europe. L'intervention de ces cinq dignitaires religieux a été exceptionnelle. Il n'existe pas, en Europe, d'autre lieu susceptible et capable d'organiser ce genre de débats.