Le travail effectué par la délégation française sous la présidence de Jean-Claude Mignon est important. Les nombreuses interventions de la délégation française et son travail pendant les sessions et les commissions est reconnu par l'ensemble des pays membres. Cette participation française pose parfois des problèmes. Lors de l'audition du Premier ministre turc, alors que sept orateurs français (sur neuf) étaient inscrits, un seul a pu intervenir, alors que le Premier ministre a tenu des propos extrêmement choquants à l'encontre de notre pays. Il faut reconnaître une faiblesse de la présence de la France au plus haut niveau. Le dernier Président de la République venu à Strasbourg était François Mitterrand. Le Conseil de l'Europe a reçu le Premier ministre turc, le Président de la République turc, Angela Merkel entre autres. Cette absence de représentation au plus haut niveau est regrettable.
Concernant l'évolution du Conseil de l'Europe il convient de s'interroger sur certaines institutions comme le congrès des pouvoirs locaux et régionaux. Ne faudrait-il pas faire un audit comme pour les agences de l'Union européenne ? Le problème de moyens est essentiel : le Conseil de l'Europe a de plus en plus de responsabilités mais les moyens ne suivent pas.