Cette majorité, faut-il le rappeler, est la première depuis trente ans à s'attaquer enfin à la réduction de la part des dépenses publiques dans le PIB. Ne pas s'en préoccuper aurait un effet boule de neige et les sacrifices nécessaires pour assurer la solvabilité de l'État seraient considérables : augmentation de la TVA et de la CSG, suppression d'un grand nombre d'aides aux entreprises, gel des rémunérations des fonctionnaires, gel de tous les minima sociaux, diminution de la prise en charge de la maladie. C'est précisément pour éviter ces catastrophes que nous prenons la responsabilité de soutenir la politique qui est menée par le Gouvernement d'aujourd'hui.
Les socialistes veulent plus d'impôts, mais, au final, le résultat, ce serait moins de services publics (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) et une perte de notre indépendance nationale.