Les intérêts de la dette sont encore, faut-il le rappeler, le premier poste de dépenses, devant la défense et même devant l'éducation. Au regard de notre taux de prélèvements obligatoires, l'un des plus élevés de l'OCDE, chacun le sait, la seule marge de manoeuvre, c'est la maîtrise de la dépense. Cela ne s'appelle pas une politique de la rigueur ; cela s'appelle une politique de maîtrise de la dépense.
À l'inverse, dans leur programme à venir, les socialistes ne proposent d'agir que par des hausses d'impôts, de l'ordre de plus de 50 milliards d'euros sur cinq ans.