À ce jour, nous attendons qu'un travail concret soit engagé rapidement en la matière.
Enfin, la réforme de l'État a continué, même pendant la crise. C'est un acte de courage de la part de ce gouvernement. Quant au plan de relance, l'OCDE, dans son dernier rapport sur la France, reconnaît qu'il a été proportionné et bien conçu. La réforme de l'État suppose, bien évidemment, de valoriser ce qui est déjà fait ; je pense à la réforme des retraites sur laquelle il serait impensable de revenir. Il est, en conséquence, totalement irresponsable de laisser accroire à nos concitoyens qu'il puisse en être autrement. Cette réforme implique également de donner la priorité aux investissements d'avenir, tout en nous interrogeant sur les investissements en termes d'infrastructures et sur notre capacité à mettre en oeuvre des politiques de long terme.
Je souhaiterais ainsi que soit engagée une véritable réflexion sur la mobilisation de l'épargne de long terme de nos concitoyens au bénéfice de l'investissement de long terme. Des discussions ont été ouvertes sur la réorientation de l'épargne vers les entreprises, et ce dans le cadre de la réforme de la fiscalité du patrimoine : elles doivent se poursuivre. C'est un complément nécessaire aux politiques responsables conduites en faveur de la recherche et des filières industrielles.
Telles sont les quelques réflexions que je souhaitais livrer en disant mon adhésion à cette démarche qui va dans le bon sens et qui permettra à notre pays de renouer, dans les années à venir, avec une croissance durable. Toute autre politique, je le dis avec conviction, nous ramènerait aux errements du passé. La relance par la consommation a toujours été temporaire et la relance par l'emploi public catastrophique pour les finances du pays. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)