…afin de réduire le déficit plus rapidement, en ayant un temps d'avance sur les engagements que nous avons pris.
Cela veut dire que notre politique de maîtrise des dépenses a produit des résultats plus rapidement que prévu et que nous ne nous sommes pas trompés sur les mesures que nous avons proposées : elles sont équilibrées et elles n'altèrent pas la capacité de la croissance à rebondir. Cela signifie aussi que la signature de la France – son engagement, sa parole – est renforcée à la lumière de ces résultats, contrairement à ce que pensaient certains au moment où nous avons proposé ces mesures, dans le cadre de l'examen de la loi de finances.
Cette amélioration substantielle, ces moindres déficits se traduisent mécaniquement par une amélioration du niveau de la dette publique notifié à la Commission européenne. En 2010, la dette s'établissait à 81,7 % de notre richesse nationale contre 82,9 % prévus au moment du dernier projet de loi de finances.
Ces bons résultats sont dus à plusieurs facteurs. Parmi les principaux, il faut mentionner la reprise de l'économie et de l'emploi, plus dynamique que ce qui avait été escompté. De plus, l'année dernière, le coût de la réforme de la taxe professionnelle s'est révélé moins élevé que prévu. Enfin, ce bon résultat est dû à l'effort collectif produit par l'ensemble des acteurs de la dépense publique.
Nous avons tenu notre engagement de maîtrise des dépenses de l'État : nous respectons strictement le plafond autorisé et la norme de dépense qui a été construite sur une base de progression strictement limitée à l'inflation, le fameux « zéro volume ».
Ne pas dépenser un euro de plus que l'autorisation donnée par le Parlement est la première règle budgétaire, n'est-ce pas, monsieur le rapporteur général ?