Au final, nous sommes désormais en situation de montrer que le Gouvernement et le Président de la République ont réagi avec pertinence à l'urgence, ont assuré, à travers le sauvetage du dispositif bancaire, la protection des économies des Français et de l'investissement des entreprises, donc la création d'emplois.
Les temps sont désormais à la maîtrise de nos finances publiques, et cette préoccupation doit s'inscrire dans la durée car nous ne pouvons plus vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de notre tête. Cette exigence n'est pas de droite ou de gauche, du Gouvernement ou de la majorité, mais elle est dictée par l'intérêt national, d'où l'importance de notre rendez-vous d'aujourd'hui.
Les efforts du Gouvernement contribuent au redressement de nos finances publiques, comme en témoigne l'amélioration du déficit public enregistrée en 2010. L'année 2010 s'est achevée sur un niveau de déficit public de l'ordre de 7 % du PIB.
Toujours pour lutter contre le syndrome du poisson rouge qui fait le tour de son bocal et qui oublie en trois secondes ce qui vient de se passer, je rappelle la trajectoire de nos finances publiques : de 8,5 % de notre richesse nationale au début de l'année 2010, le déficit a été corrigé à 7,7 % en fin d'exercice ; en réalité nous avons atterri à 7 %, ce qui représente une marge de 1,5 % de notre richesse nationale. Il ne s'agit pas seulement de pourcentages, de trois chiffres ou d'une certaine idée de la richesse nationale, mais de l'effort produit collectivement par l'ensemble des Français…