C'est la raison pour laquelle notre groupe avait demandé, en conférence des présidents, que le débat ait lieu un jour habituel de séance, comme le mardi. Il nous semblait d'ailleurs que la tenue de ce débat le mardi 3 mai, demain, aurait eu une certaine logique dans la mesure où il est prévu d'engager à cette date l'examen du projet de loi constitutionnelle sur les finances publiques.
Curieusement, la conférence des présidents n'a pas retenu notre proposition, et nous allons donc débattre de ce sujet très important, certes avec des collègues de qualité, mais sans la participation qu'un tel débat eût exigée.
C'est pourquoi, monsieur le président, je tenais, à l'ouverture de cette séance, à déplorer que notre proposition n'ait pas été acceptée et à élever au nom de notre groupe une protestation solennelle quant à la manière dont ce débat est organisé. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)