Monsieur le ministre, vous avez bien fait de rappeler que le plan de revitalisation de Grandange avait été un vrai succès, avec un taux de 99 % de salariés reclassés.
Dans ma circonscription, nous en sommes à 40 % de reclassements pour le premier plan. Je suis sûr qu'en cas d'adoption, le dispositif que nous examinons cet après-midi offrira une meilleure protection aux salariés puisqu'il aura force de loi. Il mettra fin aux pratiques absolument scandaleuses – rappelées à juste titre par Thierry Benoit – de certaines entreprises qui gagnent beaucoup d'argent tout en continuant à faire ces plans de restructuration complètement incompréhensibles sur le dos des salariés.
Certes, nous sommes loin de l'interdiction du licenciement. Mais nous sommes loin aussi, monsieur Liebgott, des propos de M. Jospin : « l'État ne peut pas tout ». Nous pouvons. Ce n'est pas une posture ; c'est de l'action politique.