Je répondrai lors de l'examen des amendements sur les principaux thèmes qui ont été évoqués dans la discussion générale, mais je veux préciser un point à M. Liebgott. Concernant le dossier de Gandrange, la dernière personne qui, avant vous, s'est complètement trompée ou a menti – je laisse le choix –, c'est Mme Martine Aubry, qui a dit que les engagements pris à Gandrange n'avaient pas été tenus. Je rappelle que, quand il y a eu arrêt d'une partie de l'activité, ce qui concernait 571 salariés, le Président de la République a pris deux grands engagements – je suis bien placé pour m'en souvenir puisque j'étais à ses côtés ce jour-là – : d'une part, un reclassement en interne de l'ensemble du personnel ; d'autre part, une revitalisation qualifiée d'exemplaire, avec une convention de revitalisation dotée de 2 à 3 millions d'euros – M. Liebgott me répondra que c'est le droit commun –, mais aussi une convention d'ancrage territorial.
Sur ces deux points, les engagements ont été respectés. Ainsi, 99 % des salariés ont obtenu un reclassement dans le groupe, en France ou au Luxembourg.