Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, depuis quelques années, le Gouvernement comme la majorité, Nouveau Centre inclus, ne cessent de souffler le chaud et le froid. Le problème, c'est qu'il fait toujours aussi froid dans notre pays pour les plus défavorisés.
Nous avons aujourd'hui le sentiment que nous sommes entrés dans une nouvelle phase, électorale sans doute. On nous annonce du jour au lendemain 1 000 euros pour des salariés participant à la richesse de leur entreprise. J'ai cru comprendre d'ailleurs que cela ne faisait pas le bonheur du patronat, qui laisse entendre que les partenaires sociaux s'en occupent. Et puis, comme par hasard, on voit arriver une proposition de loi inspirée apparemment, elle aussi, par une volonté de justice sociale. Parallèlement, le Président de la République annonce qu'il va s'occuper de Total et du prix de l'essence à 2 euros. Moi qui suis le député de Gandrange, je suis très inquiet. Lorsqu'il s'est occupé de Gandrange, c'était pour mieux fermer l'usine après avoir fait des promesses qui n'ont pas été tenues. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)