L'ordonnance évoquée par M. Myard est le fruit d'une longue négociation entre la profession vétérinaire, les différentes professions de santé animale et le Gouvernement. Le résultat en est un équilibre qui reste fragile.
En effet, la France est l'un des pays où le système de santé animale, qu'il s'agisse des services privés ou des services de l'État, fonctionne le mieux. Je ne suis pas opposé par principe à cet amendement, mais il doit être étudié avec la plus grande prudence : il ne faudrait pas qu'un amendement que nous n'aurions pas assez travaillé et qui n'aurait pas fait l'objet de discussions entre les différentes professions concernées conduise à déstabiliser notre système de santé animale, qui confine à la perfection.