Il faut noter qu'il existe un consensus, sur tous les bancs de cette assemblée, sur la nécessité d'agir. Simplement, monsieur le ministre, si vos propos ont été brillants dans leur forme, ils ne nous ont pas tout à fait convaincus sur le fond, notamment pour ce qui est de l'urgence de prendre des décisions. Utilisant des arguments contestables, vous affirmez qu'il est possible d'attendre. Nous considérons au contraire qu'il faut agir vite.
Il y a quelques semaines, je me suis rendu à Albi aux rencontres nationales des salariés agricoles où se sont tenues plusieurs tables rondes. Il est apparu que si l'agriculture a perdu une bataille, c'est certainement celle de la communication – c'est un point sur lequel nous pouvons tous nous accorder. Il est essentiel de rendre attractifs les métiers de l'agriculture. À cet égard, la problématique sociale doit être mise en avant. L'un des effets positifs de cette proposition de loi, si elle était adoptée, serait d'offrir des perspectives financières permettant de rendre plus attrayantes les carrières agricoles, en particulier pour les salariés agricoles. C'est là un élément important qui mérite d'être rappelé.