La situation agricole décrite dans la proposition de loi n'est pas une vision apocalyptique ni volontairement dégradée de l'agriculture française. Il faut cependant reconnaître qu'il y a des secteurs professionnels qui souffrent beaucoup. Le secteur de l'élevage, par exemple, est confronté à des réalités économiques et à des niveaux de prix tels que de nombreux éleveurs se trouvent dans une situation difficile. Nous devons y remédier et trouver des solutions.
Je souhaite réaffirmer la volonté du groupe Nouveau Centre d'être à vos côtés, monsieur le ministre, pour tout ce qui pourra contribuer à la régulation. Le premier problème auquel nous sommes confrontés est celui de la volatilité des prix : cela concerne aussi bien les céréales que d'autres secteurs. Les conséquences économiques sont extrêmement lourdes. Lorsque les prix du blé passent de 90 à 230 euros la tonne, vous pouvez imaginer le choc que cela représente pour l'ensemble de la filière.
À cet égard, monsieur le ministre, je tiens à saluer votre proposition d'indexation et de mise en avant de la solidarité interprofessionnelle. Vous aviez du reste évoqué ce sujet au Salon de l'agriculture devant les éleveurs et les céréaliers.