Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, mes propos seront nettement moins politisés que ceux du collègue qui m'a précédé à la tribune.
La proposition de loi que nous examinons ce matin s'appuie sur une bonne idée. Vous nous avez expliqué, monsieur le ministre, qu'elle avait un certain nombre de points faibles, rédhibitoires à vos yeux. Vous avez souligné, en particulier, sa non conformité à la réglementation européenne. Les arguments rationnels et documentés que vous avez développés m'ont personnellement convaincu, et je me rangerai à votre avis.
Toutefois, nos amis du Nouveau Centre ont le mérite de poser un vrai problème et de nous faire une proposition d'appel. Moralement, il nous appartient de répondre à cette proposition, et de faire en sorte que le problème posé soit résolu pour le 1er janvier 2012.
Cette idée est bonne, disais-je, et elle mérite que l'on s'y attarde. Elle véhicule en tout cas un principe digne du plus grand intérêt : le financement de la protection sociale doit en partie changer d'assiette.