…rappelez-vous ce qu'il a répondu : « La disparition de la réglementation des droits de plantation en matière viticole est derrière nous, messieurs les députés ; elle a été votée par votre pays ». Du reste, M. le ministre de l'agriculture, dont je salue l'honnêteté intellectuelle et le courage, a reconnu devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, il y a quelques semaines, qu'en 2008 la France ne s'y était pas opposée et en était d'accord. Voilà ce qu'a dit le ministre de l'agriculture du Gouvernement que vous soutenez, chers collègues !
Encore une fois, soyez sérieux. Vous soutenez, au niveau européen, une politique libérale, et vous venez pleurer quand elle se retourne contre nous, tout en essayant d'expliquer aux viticulteurs de notre pays que vous ne l'avez pas soutenue… Il faut au moins avoir le courage d'assumer les décisions que l'on prend.
Le deuxième point qui fonde votre politique agricole depuis bientôt dix ans, c'est la mise en place des références historiques. C'est une solution franco-française que vous avez soutenue, chers collègues de la majorité, contrairement à ce qui a été fait en Allemagne. En réalité, qu'avez-vous fait ? Vous avez reproduit une répartition inique et injuste des aides de la PAC entre les agriculteurs français. C'est votre totale responsabilité et vous le savez parfaitement.