Je ne suis donc décidément pas favorable au mode de financement retenu par la proposition de loi.
Il reste que nous sommes d'accord sur la nécessité d'améliorer la compétitivité agricole française et de réduire le coût du travail. À la suite des propos tenus par le Premier ministre lors du congrès de la FNSEA à Saint-Malo, je prends un engagement : nous allons franchir une nouvelle étape en allégeant le coût du travail agricole pour les salariés permanents de l'agriculture. Sur la base du rapport confié à Bernard Reynès, je propose que nous travaillions ensemble à une proposition qui permette d'alléger significativement le coût du travail permanent dans ce secteur. Je propose que cette disposition soit adoptée à l'autonome prochain et qu'elle soit mise en place le 1er janvier 2012. J'en prends l'engagement au nom du Gouvernement : à cette date, chaque agriculteur de notre pays qui emploie des salariés permanents pourra constater, au bas des fiches de paye, que ses charges ont été allégées.