Je veux être très clair sur un point : je ne suis pas prêt à aller dans la direction du « moins-disant social ». Contrairement à M. Jean Dionis du Séjour, je ne crois pas que l'harmonisation sociale européenne soit une chimère qui ne sera mise en place que dans plusieurs décennies. Je pense, au contraire, qu'elle constitue d'une obligation pour nous tous. À mon sens, c'est même un impératif pour l'Europe ; nous ne devons pas en démordre. Je ne suis pas prêt à voir, en France, les salariés agricoles rémunérés 4 ou 5 euros de l'heure, comme cela se pratique dans certains pays européens.