Madame la secrétaire d'État chargée de l'outre-mer, le Président de la république, pour tirer les conséquences des causes et des effets de la crise qui a secoué en début d'année nos départements et régions d'outre-mer, a lancé les états généraux de l'outre-mer afin de faire émerger des populations concernées, sur des thèmes qui conditionnent l'expansion de ces territoires, des propositions qui seront soumises, dès la rentrée prochaine, à l'examen d'un comité interministériel de l'outre-mer sous l'autorité du chef de l'État.
La semaine dernière, trois mois après la crise qui a paralysé les Antilles, vous avez accompagné le chef de l'État dans la région. Il s'est appliqué, comme il s'y était engagé, à donner le ton et à prendre la mesure des débats engagés dans le cadre des états généraux.
Sur la question particulière de l'évolution institutionnelle, le Président a répondu aux attentes des élus de la Martinique en annonçant qu'il consulterait la population pour connaître son avis sur leurs propositions.
Il a d'ailleurs inscrit ce déplacement dans une démarche d'apaisement et de confiance, tous les acteurs, y compris les organisations syndicales, ayant été appelés à participer à la construction de cette nouvelle France de la diversité.
Hier, à l'initiative de notre président de groupe, Jean-François Copé, ont été organisées les assises de l'outre-mer, au cours desquelles furent notamment abordées la place de l'outre-mer sur le plan géostratégique pour la France et l'Europe et la question de la dynamique du développement durable.