Je présumais à tort que le rapporteur et vous-même, monsieur le ministre, alliez nous expliquer, comme précédemment, que les dispositions proposées étaient bonnes mais que nous n'avions pas les moyens de les mettre en oeuvre et qu'il n'était pas question de déshabiller les services centraux du ministère de l'agriculture. Telle n'a pas été tout à fait votre réponse, s'agissant de cet amendement. Je reviendrai néanmoins sur vos arguments précédents. Vous nous dites en effet, aujourd'hui, que vous n'avez pas d'argent. Au mois de juillet dernier, nous n'avons pas manqué pourtant de vous prévenir de ce qui risquait d'arriver. Nous avons fait observer à plusieurs reprises que redonner 15 milliards à ceux qui n'en avaient pas besoin (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire)…