Tout d'abord, clarifions les choses et évitons les caricatures. Personne ne prétend que, s'agissant de la lutte contre les grandes pandémies, l'aide de la France soit nulle et non avenue ; du moins, je ne crois pas que nous le pensions. Pour ma part, je me réjouis de l'augmentation de cette aide, et, pour que les choses soient claires, je salue l'action effective de la Présidente de la République auprès de son compagnon. Elle a su trouver des arguments convaincants pour obtenir ces fonds, et 60 millions d'euros, ce n'est pas rien !
Cela dit, revenons au texte.
Quel est le problème ? Tout d'abord, vous nous dites que nous sommes contraints par l'avis du Conseil d'État, qu'il s'agit d'y répondre. Je vous signale simplement que le Sénat, souvent plus précis que nous lorsqu'il s'agit de discuter de ces questions, n'a pas le même point de vue que vous, puisqu'il a supprimé l'article 17 ter.