Mais convenez que nous avons parfaitement le droit, nous, en tant que législateurs, de décider quelle doit être l'orientation de la loi. Or il faut reconnaître qu'il y a eu un renversement de jurisprudence. J'ai sous les yeux une dizaine de pages consacrées à la jurisprudence passée sur ce problème précis. Quand vous dites que, tout d'un coup, le Conseil d'État s'est avisé qu'il fallait appliquer correctement une loi datant de 1998, ce n'est pas très gentil pour lui, car cela laisse entendre qu'il met beaucoup de temps à examiner les problèmes, ce qui n'est pas vrai…