Le remplacement de la condition actuelle de « non-accès effectif au traitement approprié dans le pays d'origine », par celle d'« indisponibilité du traitement approprié dans le pays d'origine » ne permettra plus de garantir qu'un étranger gravement malade vivant en France sera effectivement soigné en cas de renvoi dans son pays d'origine.
Madame Martinez, le sida est en train de décimer les pays en voie de développement. Les 360 millions d'euros versés par la France, c'est à la fois beaucoup et, en même temps, rien face aux millions de personnes qu'il faut traiter, dont des femmes enceintes et des bébés dès la naissance.