Monsieur le ministre, j'associe à ma question mes collègues et amis Nicolas Perruchot et Claude Greff. Vos prédécesseurs, Nicolas Forissier et Dominique Bussereau, nous avaient reçus avec les représentants de la profession, pour examiner les problèmes de l'appellation « Touraine ». Nous avions ainsi trouvé avec M. Bussereau, le 14 décembre dernier, un accord sur plusieurs points importants.
Tout d'abord, le ministre de l'agriculture s'était engagé à soutenir la démarche de hiérarchisation de l'appellation d'origine contrôlée entreprise depuis plusieurs années pour l'appellation « Touraine ». En deuxième lieu, l'instauration d'un vin de pays du Val de Loire a été prévue et le décret a été pris depuis lors. En troisième lieu, il a été prévu, dans la conclusion de cet entretien, d'encourager le regroupement des interprofessions de la Vallée de la Loire destinées à des actions communes de promotion, Interloire et le comité régional des vins de pays, avec notamment une aide à l'exportation. En outre, le projet de restructuration d'une partie du vignoble du Val de Loire devait prévoir, pour les cas les plus difficiles sur le plan social, un volet consacré aux préretraites. Il a enfin été envisagé que les dossiers qui n'avaient pas été retenus dans le cadre des contrats d'agriculture durable pourraient faire l'objet d'un réexamen.
Je vous remercie, monsieur le ministre, de bien vouloir faire pour nous le point sur l'avancement de ces questions, en attendant peut-être de vous accueillir à l'Assemblée nationale, le 22 novembre prochain, pour le Touraine primeur. (Sourires.)