La notification des droits des personnes privées de liberté est une garantie essentielle, au coeur du contrôle du juge de la liberté individuelle. En indiquant que cette notification s'effectue dans les meilleurs délais, l'article 7 vise à rendre régulières des privations de liberté de plusieurs heures hors de tout cadre juridique. Ces dispositions seront applicables à l'ensemble des ports et aéroports où existent des zones d'attente. À Roissy par exemple, il est fréquent que plusieurs dizaines de personnes arrivent simultanément, et la police aux frontières pourra ainsi retarder la notification des droits aux intéressés. Voilà pourquoi je souhaite la suppression de cet article. Je rappelle que le juge des libertés et de la détention avait libéré l'ensemble des Kurdes arrivés en Corse en considérant qu'ils avaient été privés illégalement de liberté.