Dans le cadre de la mission que vous avez bien voulu accepter, ce dont je vous remercie, monsieur Morel-A-L'Huissier, vous avez eu l'occasion de travailler activement à mes côtés sur toutes les problématiques relatives aux mesures agro-environnementales. Leur montant sera doublé, mais je ne peux pas trouver des souplesses que la réglementation européenne ne permet pas.
J'ai déjà eu ce soir beaucoup d'occasions de parler de la montagne, ce qui me fait très plaisir pour toutes les raisons que vous imaginez – je n'ai pas vraiment besoin de vous convaincre que je suis attaché à ce territoire et aux produits de qualité qui y sont fabriqués, souvent grâce à des méthodes à la fois traditionnelles et modernes. Je vous confirme donc que je chercherai toutes les souplesses que permettra la réglementation européenne. Ces crédits ont été substantiellement augmentés. Une partie des mesures sera destinée aux territoires les plus sensibles, telle la Lozère, monsieur Morel-A-L'Huissier. Pour beaucoup des secteurs que vous représentez, ce plan de développement rural hexagonal permet de compléter la PHAE par des mesures territorialisées qui sont gérées au niveau régional.
Les dispositifs agro-environnementaux régionaux visent à soutenir les exploitations agricoles dans la mise en place de pratiques agricoles compatibles avec la protection de l'environnement. Les crédits sont là, et on ne va pas les multiplier. Si le bilan de santé de la future PAC nous conduit à rééquilibrer les crédits en faveur du deuxième pilier – je souhaite cependant préserver le premier pilier, à usage économique – destiné davantage au développement rural et aux mesures agro-environnementales, il y aura sûrement dans ce cas de nouvelles possibilités pour les territoires fragiles.
Quoi qu'il en soit, ne doutez pas de ma détermination à préserver la place des agriculteurs et des productions de montagne dans les évolutions futures de la politique agricole commune.