Monsieur le ministre, je vais vous interroger sur l'agriculture domienne que vous connaissez très bien et pour laquelle, je sais, vous manifestez un certain intérêt.
L'agriculture domienne souffre de nombreux handicaps, son insularité d'abord, et une forte exposition aux catastrophes naturelles : sécheresse, cyclones. La Martinique et la Guadeloupe viennent de vivre cette triste réalité avec le passage de l'ouragan Dean, qui a eu pour conséquence la destruction de nos productions agricoles, notamment celle de la banane. À cela s'ajoute une crise sanitaire et environnementale liée à l'utilisation de pesticides comme le chlordécone et le paraquat.