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Intervention de Michel Barnier

Réunion du 13 novembre 2007 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2008

Michel Barnier, ministre de l'agriculture et de la pêche :

Monsieur Proriol, je vous remercie de m'avoir donné acte de l'effort que nous avons réalisé pour résorber la liste d'attente, qui était extrêmement longue au mois de juin. Cela traduisait le succès de la politique concernant les bâtiments d'élevage puisque 11 000 dossiers ont été engagés à la fin de 2006.

J'ai obtenu 23 millions supplémentaires d'autorisations d'engagement, auxquels s'ajoutent 23 millions de crédits européens. Pour faciliter la prise en charge, nous avons ajusté les taux de subvention, en préservant les aides particulières accordées aux jeunes agriculteurs. Nous avons obtenu avec les professionnels une meilleure régulation du plan et, grâce à cet effort d'ajustement européen et national, nous allons progressivement vers la réduction de cette longue liste d'attente. En 2008, le budget de 50 millions d'euros, avec autant de crédits communautaires, soit 100 millions, devrait nous permettre d'engager près de 7 000 nouveaux dossiers.

Je sais bien qu'il existait auparavant un plan spécifique en faveur des zones de haute montagne. Cela dit, lors de l'assemblée générale des élus de la montagne, qui m'ont accueilli très chaleureusement comme l'un des leurs, j'ai montré que, si l'on comparait, sur des périodes comparables, ce qui était attribué aux zones de montagne au titre de l'ancien plan et ce qui est attribué aujourd'hui dans le cadre du nouveau plan global, qui est un plan national, les zones de montagne n'avaient vraiment pas à se plaindre et qu'il y avait plus d'argent avec la nouvelle formule. Je n'ai pas les chiffres en tête et je vous les confirmerai par écrit, mais je suis sûr de l'évolution.

En tout cas, la mission que M. Morel-A-L'Huissier va conduire et ma propre détermination doivent vous donner l'assurance que je suis et resterai très attentif à ce qu'il y ait une place durable pour l'agriculture de montagne.

Les élus de nos montagnes sont peu nombreux et les régions de montagne peu peuplées, ce qui justifie que vous parliez ici haut et fort. Vous devez convaincre les parlementaires des zones de montagne d'autres pays. À Bruxelles, il faut parler d'une seule voix. Je sais que vous avez déjà commencé à le faire et que vous continuerez. Je vous le dis en tant qu'ancien commissaire européen, il est très important que les zones de montagne s'expriment d'une seule voix, d'une voix européenne, en mutualisant leurs points de vue et leurs propositions.

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