Monsieur le ministre, vous avez obtenu des crédits significatifs pour résorber une grande partie des files d'attente concernant les bâtiments d'élevage, et vous les avez doublés par des crédits européens. Nous vous en remercions.
Je sais bien que tout n'est pas fini. Pouvez-vous cependant nous confirmer que l'État et l'Europe sont bien décidés à maintenir une politique de montagne et non à s'acheminer vers son démantèlement. C'est un engagement capital. Pour lever les inquiétudes du monde agricole, de ceux qui viennent de s'installer et de ceux qui hésitent à le faire, il faut qu'il soit clair et déterminé.
Je suis dans une région où les bâtiments d'élevage ont vieilli. Elle a peu bénéficié d'autres crédits tels que le PMPOA, et la suppression des PMS touche directement les zones de montagne où l'élevage est dominant. Ne faut-il pas un régime spécifique pour les bâtiments d'élevage en zone de montagne ? Il en existait un il y a vingt ans. Ces bâtiments sont un élément essentiel et ils sont plus coûteux qu'ailleurs, ils ont besoin d'être fermés.
Votre engagement sera bien entendu rapporté en zone de montagne.