Le monde militaire est extrêmement divers. Les différences culturelles dans la pratique religieuse entre un officier supérieur et un nouvel arrivant dans un Centre de formation initiale militaire, qui n'aura même pas le brevet des collèges, sont considérables.
Les critères de définition d'une secte, religieux, politiques, étatiques, sont mis en oeuvre depuis très longtemps dans la société française.
La déclinaison de la déclaration universelle des droits de l'Homme permet peut-être d'élaborer, sans prolifération légale débordante, des principes de nature à déterminer le caractère sectaire et inadmissible d'un comportement. Les droits de l'Homme et de la personne humaine me semblent le seul socle commun possible pour le dialogue – ou le débat – que nous aurons sur la laïcité.