En effet, nous sommes présents en Afrique. Partout où nos aumôniers sont présents, ils rencontrent l'ensemble des communautés religieuses, quelles qu'elles soient.
Par deux fois le Cameroun m'a demandé de lui affecter un aumônier dans le cadre de la procédure, bien connue, de l'aide technique – pour deux ans donc. Le ministère des Affaires étrangères m'a répondu qu'aucune affectation de cette sorte n'avait jamais eu lieu. Comment puis-je comprendre une telle réponse, alors qu'il y avait là une solution inventive au coût modeste ? Pourquoi une procédure qui permet d'affecter des maîtres-chiens ne permet-elle pas d'affecter des aumôniers ?
De même, plusieurs pays, dont la Slovénie, nous ont demandé une présence pour exporter chez eux notre modèle. Là encore, cela a été impossible. Ce sont les Américains qui ont mis en place le leur. Nous n'avons pas pu répondre aux demandes des ex-pays de l'Est.
Quelques sectes sont présentes auprès des militaires. On trouve même parmi eux des membres de l'église satanique. Il n'y a pas de raison que les armées ne reflètent pas la société française.