Un dialogue permanent présente l'avantage d'un débat sans ses inconvénients : il ne braque pas les opinions.
Cela dit, je n'évite pas la question de la laïcité. Nous avons beaucoup échangé en 2005 pour le centenaire de la loi de 1905. Dans les armées, le dialogue est permanent et encadré par le Conseil de coordination des aumôneries, dont la création remonte à dix ans environ. Ce dialogue fonctionne bien.
Monsieur Guilloteau, je n'ai pas parlé de guerre juste. Puisque vous citez l'archevêque de Malines, permettez-moi de citer celui de Lyon, ma ville natale. Le cardinal Decourtray disait : « Je préfère la guerre au déshonneur ». Il faut parfois être capable non seulement de s'indigner, mais, comme nos forces, d'agir et de s'engager.