Dans un premier temps, il nous faudra faire face, dans l'urgence, aux besoins des quelques armements et marins-pêcheurs qui restent encore attachés à leur métier, malgré l'évidence qu'ils sont devenus les parents pauvres de l'économie locale.
La nouvelle mesure de compensation des surcoûts de gasoil est un pas positif, et je compte sur vous, monsieur le ministre, pour veiller à ce que celle-ci s'applique dans les mêmes termes aux pêcheurs de Saint-Pierre et Miquelon. Mais il faut aller plus loin, dépasser la démarche sociale qui a longtemps prévalu et adapter à notre archipel le plan de sortie de flotte, inapplicable en l'état.