Je me félicite d'entendre la majorité saluer les conventions de revitalisation issues de la loi de modernisation sociale, adoptées sous le gouvernement Jospin…
Il vaudrait la peine de s'intéresser aux fameux cabinets de reclassement, dont les coûts sont prohibitifs pour l'entreprise – donc pour les salariés – car leurs personnels, qui se contentent fréquemment de répéter ce qu'ils ont glané dans l'entreprise ou auprès des chambres de commerce, des élus et des intercommunalités, n'apportent souvent strictement rien à l'élaboration des plans de reclassement.
Contrairement à ma collègue Marie-Christine Dalloz, je pense que les plans de formation, même ceux excédant une durée de deux ans, doivent être intégrés dans les PSE. C'est une nécessité dont les dégâts sociaux de bon nombre de plans appliqués dans la région Nord-Pas-de-Calais devrait suffire à nous convaincre.