Les préoccupations des gestionnaires de ces restaurants, à commencer par les cantines scolaires, doivent donc aussi être prises en compte. L'une des voies est la mise en oeuvre de l'ensemble du plan : si l'on augmente l'offre de produits bio – plutôt que de les importer, comme c'est aujourd'hui le cas pour plus de la moitié de la consommation française –, on aura de meilleurs prix.
En tout cas, nous ne baisserons pas la garde quant à cet objectif, ambitieux, d'atteindre 20 % de denrées issues de l'agriculture bio dans la restauration collective publique d'ici à 2012. Le plan que j'ai proposé, dont je suivrai personnellement la mise en oeuvre, est de nature à faciliter l'augmentation de l'offre de produits bio et à favoriser des prix plus raisonnables.