Le Gouvernement est tout à fait conscient du problème, et le président de la République également. Il faut prendre en considération la taille des entreprises, le coût du travail… Il est de toute façon hors de question de brader notre élevage et notre agriculture. Nous demeurons extrêmement vigilants et il y a dans les mécanismes de la négociation des clauses de sauvegarde qu'il faudra actionner le cas échéant. Ce sera difficile car la négociation relève du niveau communautaire.
J'en profite pour apporter un complément de réponse à l'attention de monsieur Jean-Yves Le Déaut. Sur la répartition des missions entre Metz et Nancy, c'est à la région qu'il revient de s'organiser comme elle le souhaite mais il faut vraiment songer à un endroit « colocalisé » afin que les entreprises n'aient qu'un seul référent. Par ailleurs, sur la compétition entre Ubifrance et les régions à l'occasion des salons étrangers, j'appelle vraiment au compromis. Il m'importe avant tout que les bonnes entreprises soient correctement aiguillées. Le travail d'identification des entreprises innovantes et compétitives doit s'opérer au niveau régional. Cessons cette compétition stérile et coûteuse. Ceci vaut du reste pour tous les intervenants, c'est la raison pour laquelle j'ai du reste fixé pour Ubifrance des objectifs qualitatifs, et non plus seulement qualitatifs. Dans cette perspective, les services de l'industrie et du commerce extérieur sont bien évidemment à votre disposition.