Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, un peu plus de un an après avoir adopté le projet de loi relatif à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie, l'occasion nous est aujourd'hui donnée de débattre sur sa mise en oeuvre. C'est une très bonne chose, car nous serons tous d'accord sur un point au moins : la formation et l'orientation professionnelle sont des sujets majeurs, à plus forte raison au moment où notre pays traverse une période de crise et de mutation, où beaucoup de nos concitoyens connaissent le chômage et savent qu'ils ne retrouveront pas un emploi dans la même activité.
Or nous avons le sentiment de nous trouver devant une sorte de maquis dans lequel il est très difficile de s'orienter. Le secteur de la formation et de l'orientation professionnelle fait intervenir une multiplicité d'acteurs, de Pôle emploi à l'AFPA, en passant par les missions locales, les maisons de l'emploi, les écoles de la deuxième chance, le DIF, les organismes privés, l'éducation nationale, les régions, le patronat, les syndicats. La loi votée il y a plus d'un an n'a rien changé à cela.