Je connais votre motivation, madame la ministre. Hier encore, devant le Conseil économique, social et environnemental, vous avez engagé la lutte contre l'illettrisme, et le Gouvernement fait un effort financier important dans ce domaine.
Je m'arrêterai plus spécialement sur l'insertion professionnelle des jeunes, soulignant, entre autres avancées de la loi, l'importance du livret d'accueil des élèves, au-delà du seul cadre scolaire, du repérage et du suivi de ceux qui décrochent, des écoles de la deuxième chance et des mesures visant à favoriser la formation en alternance.
Oui, l'apprentissage est devenu une véritable priorité pour le chef de l'État et pour le Gouvernement, mais aussi pour nous, parlementaires, car il s'agit de l'un des principaux leviers de l'insertion professionnelle des jeunes : 800 000 jeunes en alternance, voire 1 million à terme, voilà l'objectif ambitieux que nous devons partager.
Encore faut-il, madame la ministre, que nous puissions tous ensemble inciter les entreprises à accueillir plus d'apprentis. Il faut aussi accroître l'offre des centres de formation, développer une vraie culture des métiers, donner un véritable statut aux jeunes, leur fournir une aide au logement et au transport.
Dans le cadre de la nouvelle génération des contrats d'objectifs et de moyens, les régions devront largement s'engager pour soutenir les efforts faits par l'État.
L'heure est donc à la mobilisation pour l'apprentissage. De même que Jean-Patrick Gille s'est exprimé au nom de l'Union nationale des missions locales, je voudrais vous apporter ici, madame la ministre, le soutien du Conseil national des missions locales, que je représente.