À la veille de la présidence française de l'Union et avec le redémarrage de l'Europe – déjà quatorze pays ont ratifié le traité de Lisbonne –, il me semble que l'excellent projet qui nous est présenté n'insiste pas assez sur la revalorisation du Parlement en matière européenne. L'article 32 est très important à ce sujet. Il parachève une conquête lente, mais efficace et, s'il est adopté, notre Parlement pourra désormais jouer le rôle plein et entier que l'Europe et les citoyens attendent de lui.
Je rappellerai quelques données historiques. Ces dernières années, l'Union a pris conscience que la reconquête démocratique doit passer par l'association des parlementaires nationaux à la construction européenne. Mais il s'agit d'une évolution encore très récente.
Le traité de Lisbonne nous donne de nouveaux droits. Nous disposerons en particulier, grâce au contrôle de subsidiarité, des moyens d'écarter les projets qui n'apportent pas de réelle valeur ajoutée au niveau européen.