engagement pris lors de la réforme Fillon de 2003 et confirmé par la réforme des retraites que votre majorité a votée.
Je tiens à rappeler que, dans certains pays européens, notamment l'Allemagne, la crise a conduit à geler les pensions de retraite. En Suède, elles ont même baissé en 2010 et devraient à nouveau diminuer en 2011.
Pour notre part – même si, bien sûr, chacun préférerait que les pensions de retraite augmentent davantage encore –, nous estimons que le lien établi avec l'inflation garantit le pouvoir d'achat des retraités.
Quant au minimum vieillesse, il augmentera de 4,7 % au 1er avril. Nous avons pris l'engagement de le revaloriser de 25 % sur cinq ans : cet engagement est tenu. Encore une fois, il s'agit d'une garantie de pouvoir d'achat.
Enfin, les 600 000 titulaires d'une pension de réversion ont également bénéficié d'une revalorisation.
En tous ces domaines, nous veillons à ce que l'inflation n'entame pas le pouvoir d'achat des retraités. C'est une question de justice sociale, et la majorité a eu à coeur d'adopter toutes les mesures allant dans ce sens. Le parti socialiste, lui, n'en a jamais voté une seule. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)