Monsieur le député, je vous prie tout d'abord d'excuser l'absence du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, retenu en ce moment même à Londres où se tient précisément une première réunion sur la transition politique en Libye – dossier sur lequel, vous le savez, Alain Juppé n'a pas ménagé ses efforts.
Permettez-moi également de rendre hommage à nos soldats qui, dans des conditions délicates, agissent, vous l'avez rappelé, pour protéger le peuple libyen. Je souhaite que, sur tous les bancs, chacun prenne conscience de ce qui se serait passé si nous n'étions pas intervenus (Murmures sur les bancs du groupe GDR), du massacre qui aurait pu avoir lieu à Benghazi, deuxième ville de Libye, si nous n'avions pas réagi à temps.