Les résidents étrangers non communautaires – nos voisins, nos amis, des parents d'élèves, des camarades de classe de nos enfants – sont mis à l'écart de la participation aux élections, alors qu'ils participent souvent activement à la citoyenneté de notre pays, alors qu'ils travaillent, qu'ils paient des impôts et, surtout, qu'ils ont la possibilité de voter aux élections professionnelles, scolaires, associatives, syndicales.
Vous le savez, l'opinion publique est acquise au vote des étrangers non communautaires. Rappelez-vous un sondage effectué en novembre 2004, qui révélait que 56 % d'entre nous s'y déclaraient favorables. De nombreux pays d'Europe ont accordé le droit de vote à ces résidents. Comme le disait notre collègue Mme Pau-Langevin, depuis 1992, les Allemands, les Britanniques, les Italiens ou les Portugais résidant en France peuvent participer à ces élections, mais ni les Algériens, ni les Canadiens, ni les Chiliens, ni les Maliens, ni les Marocains, ni les Turcs. Dans ma ville,…