Quand le prix du baril de pétrole diminue, sa répercussion sur le consommateur se fait attendre. En revanche, quand il augmente, son impact sur le prix à la pompe est immédiat. Pourquoi cette lenteur d'un côté et cette prompte réactivité de l'autre ?
Mme la ministre chargée de l'économie a demandé qu'on vérifie l'absence d'abus consécutivement à l'envolée des cours du pétrole. Comment les contrôles s'effectuent-ils concrètement ?
Récemment, le secrétaire général de la chambre syndicale de l'exploration et de la production d'hydrocarbures de l'UFIP a considéré qu'il ne fallait pas se priver de la ressource potentielle provenant des gaz de schiste. Selon lui, le niveau atteint actuellement par le prix du baril justifie qu'on engage les investissements nécessaires à leur exploitation. Qu'en pensez-vous ?
Aux États-Unis, vient d'être adopté un dispositif obligeant les entreprises à publier les commissions qu'elles versent aux gouvernements, pays par pays, afin d'exploiter leurs ressources en énergies fossiles. Il vise à enrayer la corruption, à permettre à la société civile de demander des comptes sur l'utilisation de l'argent reçu par les entreprises et à limiter les conflits liés à l'exploitation de ces ressources. Une telle réforme pourrait-elle voir le jour en France ?