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Intervention de Francis Saint-Léger

Réunion du 23 mars 2011 à 10h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Saint-Léger :

Sachant que la production de la Libye est largement compensée par ailleurs, la réaction des marchés aux troubles qui agitent actuellement ce pays est-elle, selon vous, totalement rationnelle ? Par quels mécanismes pourrait-on répondre à ce type de hausse conjoncturelle ?

Faut-il s'attendre par ailleurs, avec la reprise de la croissance dans les pays émergents, à une remontée du prix du baril aux niveaux que nous avons connus en 2008 ?

Si nos compatriotes constatent comme vous que la hausse des prix à la pompe accompagne toujours celle du prix du baril de brut, ils s'étonnent de l'inertie de la répercussion à la baisse. Que pouvez-vous leur répondre ?

L'indexation du prix du gaz sur celui du pétrole se traduit également par une hausse pour les consommateurs. Ne conviendrait-il pas de revoir ce dispositif, d'autant que le prix du gaz sur le marché mondial n'a jamais été aussi bas en raison de la surabondance de la production – accrue par le développement spectaculaire de la production américain de gaz de schiste – et de la réduction de la demande ?

À cet égard, quel est votre sentiment quant à l'exploration du gaz de schiste en France ?

S'agissant des carburants, l'augmentation des prix enregistrée depuis la fin de 2010 semble n'avoir eu aucun effet sur la consommation. En février, les livraisons étaient encore globalement à la hausse en raison de la part prépondérante du gazole. Quel niveau de prix faudra-t-il atteindre pour que cette hausse de la consommation se trouve enrayée ? Comment expliquez-vous le déséquilibre croissant entre gazole et essence, alors que la rentabilité des véhicules diesel n'est pas évidente et suppose un kilométrage élevé ?

Dans le secteur du raffinage, les excédents de capacité ont réduit les marges brutes en 2010. Bien que celles-ci soient restées à un niveau confortable, cette réduction a eu pour conséquence l'arrêt ou la restructuration de trois raffineries en France et d'une quinzaine en Europe. À quoi faut-il s'attendre pour les sites français et européens dans les années à venir ?

En ce qui concerne la distribution, 500 stations-service – essentiellement de petite taille – sur 7 000 ont fermé l'année dernière en France, soit une diminution de 7 %, tandis que 30 stations ouvraient dans les grandes surfaces. La part de marché de ces dernières continue de progresser au détriment d'un réseau traditionnel qu'il me semble important de conserver, notamment en milieu rural. Quelles mesures préconiseriez-vous pour maintenir ce réseau ?

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