Monsieur le président, madame la ministre, cher président Grouard, mes chers collègues, nul ne conteste aujourd'hui le réchauffement planétaire. Les rapports successifs du GIEC ont ainsi démontré l'urgence climatique et la nécessité de trouver des réponses adaptées. Car les émissions de gaz à effet de serre, responsables « très probables » de ce réchauffement, selon les experts du GIEC, ont augmenté de 38 % depuis 1990.
La consommation énergétique pour se chauffer, pour produire, pour se déplacer, contribue à l'augmentation de ces gaz à effet de serre, au rang desquels figure le CO2. Nous avons donc la double priorité de favoriser les énergies décarbonées tout en réduisant l'empreinte carbone de l'activité humaine. Parmi les énergies décarbonées, on compte notamment l'énergie nucléaire, qui est ces jours-ci sous les feux des projecteurs.
À ce sujet, la position du Gouvernement, qui a demandé un audit sur les dix-neuf sites nucléaires français afin de disposer d'une information transparente et fiable, me paraît empreinte de sagesse.
N'oublions pas que nos amis allemands ont choisi une autre voie en privilégiant le charbon, avec, pour résultat, des émissions de CO2 par habitant supérieures de 60 % à celles de la France.