Monsieur le président, mesdames messieurs les députés, vous avez raison, monsieur Perruchot, de souligner que la sécurité n'est pas une affaire de discours, mais une affaire de résultats. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Depuis 2002, les gouvernements qui se sont succédé ont obtenu des résultats. Je ne vais pas répéter l'évolution de la délinquance dont je parlais la semaine dernière, je citerai seulement deux chiffres.
Le premier concerne les infractions qui ont été révélées par l'activité des services et qui témoignent de la détermination et du Gouvernement, et des policiers, et des gendarmes à faire en sorte de traquer toute la délinquance, même lorsqu'elle ne donne pas lieu à plainte. Cette augmentation a été de 40 %. Le taux d'élucidation est passé de 26 % à 37 %, soit 11 points de plus, ce qui signifie que là où sur quatre affaires, il y avait un défèrement à la justice, il y a aujourd'hui un défèrement sur trois affaires. C'est un progrès tout à fait considérable.
Monsieur le député, vous avez aussi raison de souligner qu'il faut que l'État soit spécialement attentif à la sécurité des gendarmes et des policiers, …