Nous sommes réunis pour faire le point sur le passage à la télévision tout numérique avec les représentants des deux organismes qui pilotent ce grand basculement : le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), dont nous accueillons le président, M. Michel Boyon, ainsi que les deux membres en charge du dossier, MM. Nicolas About et Alain Méar ; le groupement d'intérêt public (GIP) France Télé Numérique, qui est chargé d'expliquer, de promouvoir et d'accompagner le passage au tout numérique, et que représentent aujourd'hui son président, M. Louis de Broissia, et son directeur général, M. Olivier Gerolami.
Nous avons constaté avec satisfaction la semaine dernière que le passage au tout numérique s'était déroulé sans encombre en Île-de-France. Nos félicitations vont à tous ceux grâce à qui les deux tiers de la population peuvent désormais bénéficier du tout numérique. Chacun a pu apprécier, en particulier, l'efficacité avec laquelle la communication du GIP a été mise en oeuvre. Je rappelle, par ailleurs, que nous avons enregistré le dépôt du rapport sur l'accès à la télévision numérique terrestre (TNT) dans les zones de montagne, remis par le CSA en application de la loi relative à la lutte contre la fracture numérique.
Cette audition sera l'occasion de dresser un bilan des premières étapes du passage au tout numérique. Nous serons attentifs aussi aux éléments que vous pourrez porter à notre connaissance sur la mise en oeuvre de la loi relative à la lutte contre la fracture numérique, dont le but était de faciliter et d'accompagner le passage au tout numérique – et dont le rapporteur était Jean-Jacques Gaultier. Peut-être voudrez-vous, par ailleurs, évoquer les conséquences de cette évolution sur le paysage audiovisuel – je pense notamment aux futures chaînes en haute définition et à la problématique de la diversité de l'offre de programmes sur la TNT gratuite.