La France a sous sa juridiction 307 millions de kilomètres carrés de fonds marins, soit une superficie équivalant à 600 fois celle de la métropole. Avons-nous les moyens de nos ambitions et de nos responsabilités à leur égard ?
Longtemps, les travaux scientifiques sur la biodiversité marine ont été de type descriptif – des travaux de naturalistes, que j'assimilerai à de la recherche pour la recherche. Les découvertes sont-elles désormais mieux valorisées ? Des relations se sont-elles développées avec d'autres secteurs de recherche, comme la biologie ou la pharmacologie ?
Vous avez parlé d'une relance des explorations menées à Wallis-et-Futuna en vue de trouver des nodules et des terres rares. Or, alors que le problème des matières premières est régulièrement posé au cours de nos travaux, aussi bien au sein de cette commission que de celle des affaires économiques, je suis très frappé de constater que l'on n'y parle plus des nodules polymétalliques dont l'exploitation était pourtant présentée il y a déjà trente ans comme une alternative intéressante aux formes traditionnelles d'extraction des minerais. Ces nodules existent-ils vraiment et quel budget est consacré à la recherche de ces matières premières ?