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Intervention de Hervé Rey

Réunion du 16 mars 2011 à 16h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Hervé Rey, directeur délégué pour la planification et la coordination technique :

Le CIO nous impose en effet de disposer sur tous les sites de neige de systèmes de production de neige artificielle. Heureusement, sur la plupart des sites proposés par « Annecy 2018 », ces systèmes existent déjà et ne nécessitent que de petits aménagements. Il est vrai que ce n'est pas le cas du site du Semnoz, où nous avons prévu d'installer un système de production de neige qui sera 100 % temporaire. Il sera connecté au réseau, non pas au niveau du lac, mais à mi-distance entre le Semnoz et le lac d'Annecy, puisque des réseaux desservent déjà de nombreuses habitations en pied de montage.

Je crois sincèrement qu'il n'y a aucun risque de pollution. D'abord, tous nos sites se situent à plus de 1 000 mètres d'altitude : c'est d'ailleurs ce qui fait la différence entre le dossier d'« Annecy 2018 » et ceux de nos concurrents. Pour nous, la probabilité de devoir produire de la neige est donc extrêmement faible. Ensuite, sur le site du Semnoz, nous travaillons d'ores et déjà avec le Parc naturel régional des Bauges et le Conseil national d'orientation et de développement durable pour nous assurer que si nous devions effectuer un quelconque traitement sur la neige produite, il n'aura aucun impact.

S'agissant de la qualité de l'air, ce serait mentir de dire qu'il n'y aura pas de nuisances, aucune émission de C02 pendant les Jeux. Cependant, afin de les limiter, nous sommes en train de mettre en place un programme visant à réduire ces nuisances et d'élaborer un plan visant à privilégier les transports en commun, avec pour objectif 100 % des spectateurs en transports en commun sur site. L'État et les collectivités locales réalisent actuellement des investissements importants pour renforcer le système ferroviaire, notamment entre le pôle d'Annecy et celui de Chamonix, afin de pouvoir acheminer 6 000 spectateurs par heure et par sens entre ces deux pôles.

Par ailleurs, nous nous projetons au-delà des Jeux en essayant d'amorcer de nouvelles pratiques d'accès aux stations de montagne. Il s'agit de réduire les nuisances dans le long terme – même si la candidature d'Annecy n'est pas retenue.

Enfin, dans le cadre de cette candidature, nous avons effectué un bilan carbone et nous nous sommes d'ores et déjà engagés en budgétant une compensation de 100 % des émissions de C02 que pourraient générer les trajets des spectateurs et des athlètes, depuis leur lieu d'origine jusqu'à d'Annecy, et l'ensemble des trajets durant la période des Jeux. Cet aspect des choses n'est évidemment pas à négliger.

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