Des faits divers certes dramatiques, médiatisés à souhait comme ceux survenus en 2004 à Pau et en 2008 à Grenoble ne sont tout de même pas si fréquents. Les personnes affectées de problèmes psychiques ne sont pas a priori dangereuses, comme vous semblez le penser, ainsi que le Président de la République, dès que vous commentez un fait divers majeur.
L'une des personnes auditionnées par la commission citait l'exemple de ces gens atteints de maladies cardiaques auxquelles on ne retire pas le permis de conduire et qui sont pourtant susceptibles, à la suite d'un malaise, de faucher des piétons sur un trottoir. On ne semble pas s'en émouvoir outre mesure alors que dès qu'il s'agit de problèmes psychologiques, cela devient une affaire d'État.
Nous devons de surcroît tenir compte de l'opposition de tous les professionnels – peut-être ne rencontrons-nous pas les mêmes – qui se montrent très motivés. Il serait donc utile et urgent d'attendre le véritable plan dont vous nous parlez.
(L'amendement n° 14 n'est pas adopté.)